Rejet d’eaux usées dans la Garonne

Il aura fallu la fermeture à la circulation de la bretelle des Minimes pour que nous soyons informés de l’effondrement partiel d’un des sept collecteurs d’eaux usées de la ville. De plus cette information n’a circulé dans certains médias locaux que près d’un mois après l’incident survenu fin janvier.

Plongée au cœur des égouts toulousains - ladepeche.fr

Ajoutons que non seulement les Conseil métropolitain de l’eau et Conseil de surveillance d’Asteo ne se sont pas réunis en 15 mois, mais que ses représentants n’ont pas non plus été informés d’un incident aussi grave. La transparence tant annoncée est mise à mal par cette gestion de crise en catimini.

Car cet événement est tout sauf anodin, et pose une série de questions préoccupantes :

  • Les eaux usées ont été déversées pendant une dizaine de jours dans le réseau pluvial et donc dans la Garonne, avec quel niveau de pollution de la rivière ?

  • Quelle est la nature des travaux effectués et quels vont être leurs coûts ?

  • Les dispositifs de contrôle et d’entretien des collecteurs et plus généralement du réseau de collecte des eaux usées sont-ils suffisants pour éviter de tels incidents ?

  • La collectivité envisage-t-elle de se retourner contre le délégataire précédent (Veolia) pour un éventuel défaut d’entretien ?

Ces questions constituent l’essentiel du courrier que Eau Secours 31 a adressé à ASTEO (groupe SUEZ) et à J.L. Moudenc.

Quelques articles de presse sur ce sujet :

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