La FP2E promulgue (sa) nouvelle loi sur l’eau

Un coup de maître. A un mois de l’élection présidentielle, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau publie un « Manifeste » qu’elle adresse aux candidats à l’élection suprême, et surtout aux futurs députés et sénateurs. Le syndicat patronal créé par Veolia, Suez et Saur y présente 7 « axes de progrès », censés incarner les orientations décisives pour la période 2022-2027, fruits d’un patient travail de lobbying promis à un bel avenir, car ces orientations vont inévitablement s’inscrire dans le réel, (c’est déjà fait au lendemain même de cette publication, avec le décret gouvernemental sur le « re-use »…), signant une mutation profonde de ce lobbying, non plus périphérique à l’appareil d’état et à la représentation politique, mais logé en son sein à l’état gazeux, comme un phénomène naturel, que nul ne saurait désormais contester.

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Lettre d’information d’Eau Secours 31, No 2 ­- Mars 2022

Eau et Climat : ALERTE MAXIMALE !
Comme chaque année, le 22 mars est la journée mondiale de l’eau. Elle intervient dans la foulée de l’adoption par les représentants des gouvernements de 195 pays du second volet du sixième rapport du GIEC. Le constat est sans appel : « Des impacts plus violents, souvent irréversibles, et plus précoces ont affecté toutes formes de vie sur Terre, dans toutes les parties du monde ». Ainsi, la moitié de la population mondiale a souffert de pénurie d’eau à un moment donné au cours de l’année passée, en partie du fait du changement climatique et d’évènements extrêmes comme les inondations et les sécheresses.

Pour ne s’en tenir qu’à l’Europe, le rapport identifie quatre risques principaux : les vagues de chaleur, la perte des rendements agricoles, la pénurie d’eau et les inondations. Les effets négatifs les plus sévères toucheront les régions du sud de l’Europe. Et en cas d’une température grimpant à plus de 3° au­ dessus de celle de l’ère préindustrielle, les risques climatiques seront si graves que même une adaptation maximale ne suffira pas.
Le rapport précise que la pénurie d’eau affectera un tiers de la population du sud de l’Europe à + 2°, et les deux tiers à +3°. L’agriculture intensive et l’irrigation sont bien évidemment au centre de ces enjeux.

FAME DAKAR 2022
L’objectif du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) est de créer une alternative concrète au neuvième Forum mondial de l’eau (WWF), organisé par le Conseil mondial de l’eau. Ce Conseil est le porte-parole des entreprises transnationales et de la Banque mondiale et prétend faussement diriger la gouvernance mondiale de l’eau.

Depuis plusieurs années, différents mouvements de la société civile luttent côte à côte pour la conservation et la gestion citoyenne de l’eau. Les activistes ont créé des plateformes, des propositions et des campagnes lors d’événements tels que le Forum alternatif de Florence en 2003, le Forum alternatif de Genève en 2005, le Forum alternatif de Mexico en 2006 ou le Forum alternatif d’Istanbul en 2009 et au sein de Forums sociaux internationaux tels que ceux de Porto Alegre, Caracas, Nairobi et Belem. Ces rassemblements ont permis de solidifier le mouvement de réappropriation de l’eau, ressource commune qui appartient à toute l’humanité.
Le mouvement mondial de l’eau, sous ses multiples formes, a donné naissance à des réseaux nationaux de droits de l’eau (comme en Italie), à des réseaux continentaux (en Afrique), et a conduit au déclin de la privatisation de l’eau en Amérique latine, en Afrique, en Europe, et notamment en France. Notamment, en France, où se trouvent les principales multinationales de l’eau, l’eau est revenue sous gestion publique à Paris
en 2010.

Le mouvement de l’eau a participé à la lutte pour faire reconnaître l’accès à l’eau comme un droit humain
fondamental. L’eau a été déclarée droit humain par les Nations Unies le 28 juillet 2010.
L’AWWF poursuivra et amplifiera le mouvement de l’eau en
• créant et promouvant une vision alternative de la gestion de l’eau, basée sur des valeurs écologiques
et démocratiques ;
• poursuivant les recherches pour trouver des solutions à la

Les Méga­ Bassines, NON MERCI !
Les méga­ bassines sont des ouvrages de stockage de l’eau aux allures de cratères plastifiés. Ces ouvrages sont imperméables et remplis par pompage dans les nappes phréatiques ou dans les cours d’eau. La surface moyenne d’une méga ­bassine est de 8ha, les plus grandes pouvant aller jusqu’à 18ha.
Et donc à ne pas confondre avec les retenues collinaires, de plus petite taille, perméables avec le milieu naturel, remplies par ruissellement naturel sans système de pompage.
L’avantage supposé des méga ­bassines serait d’effectuer les pompages en hiver. Mais que l’on pompe en hiver comme en été, cela ne change rien au problème de fond : la fragilisation des espaces naturels de stockage de l’eau. Or souterraine ou courante, l’eau participe d’un cycle naturel répondant à divers besoins vitaux (sols, plantes, animaux).
De plus une grande quantité d’eau des bassines est perdue par évaporation, et cette perte se double d’une perte de qualité, car l’eau stagnante voit sa température s’élever ce qui favorise sa dégradation (eutrophisation).

En fait, les méga­bassines servent avant tout une agriculture industrielle (monoculture de céréales, élevage hors-­sol) qui pousse à une utilisation accrue d’engrais et de pesticides.

Il ne s’agit pas d’en finir avec l’irrigation, mais de comprendre que la meilleure réponse à la raréfaction de l’eau et à la crise climatique est de chercher à retenir l’eau dans les sols. Cela passe par moins de bétonnage, par la préservation des zones humides et par le soutien à des pratiques agricoles qui restaurent les sols. Des petits ouvrages de stockage répondent mieux à ce défi et sont plus adaptés à une réelle agriculture paysanne.
Malheureusement, ce n’est pas l’orientation prise par le gouvernement dans les propositions issues du «Varenne de l’eau », piloté par le ministère de l’Agriculture, en écartant scandaleusement le ministère de
l’Environnement.

Les aides de l’État et les investissements se feront en faveur de l’agro-industrie, par des projets coûteux, sans réelle remise en cause de l’irrigation intensive. Il faut savoir qu’en période estivale, plus de 80% des prélèvements en eau dans le bassin Adour­-Garonne sont dédiés à l’irrigation !

Cette fuite en avant pour s’accaparer l’eau à n’importe quel prix se concrétise dans la région Poitou-­Charentes par la multiplication de projets de méga bassines (41 dans la Vienne, dans le bassin versant du Clain).
D’autres territoires commencent à y être confrontés (Pays de Loire et Bretagne), et ne doutons pas qu’il en sera de même bientôt de même en Midi-­Pyrénées.

C’est pourquoi EAU SECOURS 31 soutient les luttes menées contre les méga bassines en Poitou­Charentes, qui se sont traduites par des rassemblements massifs. Et nous restons vigilants, avec d’autres associations (Amis de la Terre, France­ Nature ­Environnement, Confédération Paysanne, etc), pour nous opposer aux projets éventuels de méga ­bassines dans notre région.

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Journée mondiale de l’Eau à Toulouse le samedi19 Mars 2022

Bourse du Travail, 19 place Saint-Sernin de 14h à 19h

Comme chaque année, la Journée mondiale de l’Eau a lieu le 22 mars. C’est l’occasion de
débattre des grandes thématiques se rapportant à l’eau.
Cette année EAU SECOURS 31 organise cette journée le samedi 19 mars sur le thème :

EAU et AGRICULTURE

Thème d’autant plus d’actualité avec la crise climatique et après le « Varenne de l’eau » en
faveur de l’agriculture intensive.
Au programme, deux tables rondes :
-problématique régionale :
la question des bassines, adaptation des exploitations agricoles et maraîchères, irrigation,
conflits d’usage, etc.
-influence des directives européennes et transposition en droit français. Quelles
conséquences sur les utilisations de l’eau en agriculture ?

Intervenant.e.s :
Jean-Marc DESFILHES, agronome, assistant parlementaire européen.
Sabine MARTIN paysagiste, membre sortant du Comité de bassin Adour-Garonne pour FNE Midi-Pyrénées.
Jean-François PERIGNE, mytiliculteur responsable de la Commission eau de la Confédération paysanne.
Michel SARRAILH, représentant de Eau Secours 31 au Comité métropolitain de l’eau.

Contact :
Marie-Françoise Vabre : 06 30 13 28 64
Lucien Sanchez : 06 81 08 96 44

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Varenne agricole de l’eau et du changement climatique

Les impasses et les oublis du gouvernement

Les conclusions du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, rendues ce 1er février, sont à l’image de l’ensemble de cette concertation : une remise en cause du cadre des Assises de l’eau de 2019, un recul politique majeur en matière de gestion de l’Eau, un déficit démocratique avec la mise à l’écart de la société civile et une impasse sur les nombreux enjeux de l’adaptation au changement climatique. Sous prétexte « d’accélérer » et « d’enrichir » ce Varenne soulève des inquiétudes sur la déstabilisation du cadre réglementaire de discussion sur la gestion quantitative de l’Eau. Au lieu de chercher à tout prix la mauvaise adaptation d’un modèle dépassé à des contraintes climatiques nouvelles, le Gouvernement doit prendre des solutions applicables et durables.

ASSURANCES PRIVÉES ET MULTIPLICATION DES STOCKAGES : DES DISPOSITIFS INADAPTÉS

La Confédération Paysanne dénonce les mesures assurantielles : « En supprimant le dispositif existant des « calamités agricoles » pour le remplacer par l’assurance récolte, le gouvernement exclut les paysannes et les paysans qui, faute de trésorerie, n’ont pas tous les moyens de souscrire à une assurance récolte. Mais il exclut aussi des productions essentielles, comme le maraîchage diversifié ou l’apiculture, qui ne sont pas assurables alors qu’elles sont en première ligne face au changement climatique. Cette réforme fait peser un risque sur la nécessaire transition agro-écologique. Elle prélève en effet une partie substantielle du budget du 2e pilier de la Politique Agricole Commune au profit des assurances, alors que cet argent aurait pu bénéficier aux mesures agro-environnementales ou encore à l’agriculture biologique ».

LE RÉSEAU ACTION CLIMAT POINTE LES RISQUES DE MALADAPTATION

« Développer le stockage et l’irrigation comme solution majeure d’adaptation au changement climatique est une rustine sur un système agricole trop consommateur d’eau. Cela crée un faux sentiment de sécurité et un cercle vicieux de dépendance à l’eau pour les filières. Les économies d’eau et les liens entre préservation de la quantité et de la qualité de l’eau sont les grands absents du Varenne. Pourtant, les Assises de l’Eau ont fixé des objectifs précis de réduction des prélèvements d’eau (10 % en 5 ans d’ici 2025 et de 25 % en 15 ans d’ici 2035). Cette sobriété ne pourra être atteinte qu’en soutenant massivement une transition vers l’agroécologie, notamment l’agriculture biologique : c’est justement ce que Monsieur Denormandie a raté dans la définition du Plan stratégique national présenté le 1er janvier dernier à la Commission européenne ».

UNE ABSENCE DE MESURES CONCRÈTES EN FAVEUR DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Au contraire, les annonces issues du Varenne misent sur le stockage hivernal et des solutions « d’économies » d’eau d’ordre purement technologiques (numérique, robotique, génétique), La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique liste ainsi plusieurs angles morts de cette concertation :

  • L’absence de remise en question du modèle de développement agricole : il convient, avant de miser sur les solutions technologiques et le stockage hivernal d’eau, d’adapter les pratiques agricoles aux différents effets du réchauffement climatique et de questionner l’usage des productions. Le modèle agricole doit s’adapter aux volumes prélevables, et non l’inverse.
  • L’absence de questionnement sur le partage de l’eau : à l’heure actuelle, l’accès à l’eau reste difficile pour certaines productions et pour les jeunes agriculteurs et agricultrices. Les Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) n’ont pour l’instant pas permis de régler ces questions, aussi il convient avant de les accélérer, d’en faire des outils véritablement inclusifs et opérationnels sur les questions de partage de l’eau.
  • L’absence de considération et de moyens pour les pratiques agricoles participant déjà à l’adaptation au changement climatique : bien que la littérature scientifique montre que les systèmes d’agriculture biologique et paysanne présentent une meilleure adaptation et résistance aux situations de stress hydrique ainsi qu’un impact moindre sur la ressource en eau, aucune mention n’en a été faite durant les conclusions du Varenne.

DÉTRICOTAGE DE RÉGLEMENTATIONS RÉCEMMENT ÉDICTÉES : UNE PORTE OUVERTE POUR DE NOUVELLES RÉGRESSIONS RÉITÉRÉES PAR LE LOBBY DE L’IRRIGATION

Pour France Nature EnvironnementLe Varenne, au lieu de décliner, vient au contraire fragiliser les Assises de l’Eau de 2019 et les équilibres issus de leur feuille de route. Il ne répond pas non plus à l’avis dédié voté par le Comité National de l’Eau, organisme chargé officiellement du suivi desdites Assises, avec de nombreuses recommandations (http://www.cne.developpement-durable.gouv.fr/avis-relatif-au-varenne-agricole-de-l-eau-et-du-a1210.html). L’accélération, voire une mise sous tutelle préfectorale, de la concertation autour des PTGE, risque juste de les fragiliser encore plus. La durée des PTGE s’explique souvent par l’absence de données précises sur les prélèvements ou les stockages déjà existants. Vouloir brusquer l’accord collectif, ou pire, décider sans avoir un diagnostic complet, c’est reprendre la voie du passage en force que nous avons connu à Sivens… Enfin le Varenne a annoncé vouloir remettre en cause des textes réglementaires tout juste adoptés, dont le décret du 23 juin 2021 relatif à la gestion quantitative de la ressource en eau. « Ce dernier a pourtant fait l’objet d’une concertation de plus de 18 mois au sein du CNE, avec une forte participation des représentants irrigants de la profession agricole. Alors que la gestion quantitative de l’eau a besoin de stabilité et d’appropriation, cette annonce est inacceptable » souligne Florence Denier-Pasquier de FNE.

LE PRINCIPE POLLUEUR-PRÉLEVEUR-PAYEUR OUBLIÉ !

Parmi les annonces du Gouvernement figurent des soutiens financiers issus du plan France Relance à hauteur de 100 millions d’euros, entre autres pour des retenues d’eau destinées à l’irrigation. L’UFC-Que Choisir dénonce le recours à ces fausses solutions qui concrètement aboutissent à privatiser l’usage d’un bien commun et qui entraîneront une coûteuse gabegie payée par le contribuable et le consommateur au bénéfice d’un très petit nombre d’agriculteurs, pérennisant des modes de production agricoles polluants, gourmands en eau et inadaptés au changement climatique, tels que l’irrigation des grandes cultures en plein cœur de l’été. S’appuyant sur les recommandations des Assises de l’eau de 2019 et du récent rapport de la Cour des comptes Européennes, l’Association exige l’application du principe pollueur-préleveur-payeur, inscrit dans la loi mais pas une seule fois mentionné par les ministres.

À la différence du Varenne, les Assises de l’Eau ont permis de construire un cadre équilibré et structurant pour préserver la ressource en Eau et adapter réellement notre modèle agricole aux dérèglements climatiques. Nous, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de l’environnement, associations de consommateurs, demandons au Gouvernement de mettre ans plus tarder ces recommandations en œuvre !

Confédération Paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, Réseau Action Climat, UFC-Que Choisir.

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Appel à dons 2021

Cher(e)s ami(e)s,

Continuez à soutenir notre action au sein d’EAU SECOURS 31, voilà pourquoi:

  • Nous savons tous que le contrat de la Délégation de Service Public (DSP) EAU & ASSAINISSEMENT signé entre Toulouse Métropole et les multinationales Véolia/Suez a singulièrement manqué de sincérité.
  • Hélas, nous n’avons pas réussi dans un premier temps à empêcher ce fait accompli

CEPENDANT

  • Des recours juridiques en soutien aux élu(e)s de l’opposition actuelle et précédente ont été déposés avec l’assistance indispensables d’avocats
  • Ces instructions sont en cours et vont nous occuper encore pour un bon moment vu la complexité des dossiers .
  • Les membres du bureau s’investissent bénévolement pour faire connaître publiquement et devant les tribunaux les diverses irrégularités commises et à venir sans doute dans de nouveaux avenants aux contrats

CEPENDANT

  • Nous devons également engager des frais de justice conséquents dans cette perspective et pour cela

Nous avons besoin de vos dons!

Comment procéder?

  • Si vous souhaitez un reçu fiscal pour déduction de 66% pour 2021, plusieurs modalités au choix

AVANT le 31 décembre 2021:

  • Via le site HELLO ASSO
  • Par chèque en l’envoyant à notre adresse (v. pied de page)

Si vous souhaitez simultanément renouveler votre adhésion ou adhérer pour la première fois , le coupon ci-dessous est pour vous !

Notre association peut se prévaloir d’être d’intérêt général tel que défini par le Code Général des Impôts article 238 bis , vos dons peuvent bénéficier de la réduction d’impôts de

66 % tel que vous la connaissez déjà (*)

Nous comptons sur votre engagement et d’avance,

Merci!

Le Bureau

(*) Exemple si vous nous donnez 150€, vous pouvez déduire 100€ de vos impôts, il ne reste que 50€ à votre charge. Nous délivrerons un reçu fiscal pour chaque somme versée à l’association. Vous pourrez la déduire de vos impôts dès cette année si vous contribuez avant le 31 décembre 2020 (dans la limite de 20% du revenu imposable)

Eau Secours 31, 10 bis rue Colonel Driant 31400 Toulouse 10 bis rue Colonel Driant 31400 Toulouse

Site web : https://eausecours31.fr/ Adresse mail : eautoulousemetropole@gmail.com

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Communiqué suite à la pollution de l’Hers

Octobre 2021 Une panne électrique met en défaut tout un poste de relevage d’eaux usées ainsi que le système d’alarme !! Qui peut le croire ??

Décidément !!! Le réseau d’assainissement  de Toulouse Métropole n’est  pas sûr!!!

En début d’année, un collecteur transportant le tiers des eaux usées de Toulouse s’effondrait. Pendant 6 semaines environ les eaux usées étaient rejetées à la Garonne. La cause retenue: le mauvais état du remblai, Et l’état dégradé du collecteur ? secondaire …..

Là nous apprenons par un petit article dans la presse locale, les 9 et 10 octobre, le dysfonctionnement du poste de relevage des eaux usées des Argoulets. Conséquence : une pollution importante  de l’Hers et l’asphyxie de la faune aquatique dont de nombreux poissons.

Ce poste des Argoulets concerne une grande partie de l’est de Toulouse ainsi que les communes de Ramonville, St Orens, Quint Fonsegrive, plusieurs milliers d’habitants

Pourquoi ? un problème d’ordre électrique qui a entraîné l’arrêt des pompes et la mise hors service du système d’alarme lui-même !! lequel de ce fait n’a pas pu signaler le dysfonctionnement des pompes d’où l’envoi dans l’Hers pendant de longues heures des eaux usées.

Difficile d’accorder du crédit à un tel récit !

Les citoyens ne peuvent qu’être inquiets quant au maintien de la sécurité sanitaire et environnementale qu’ils sont en droit d’attendre !!

Tout ceci doit nous interpeller et interpeller aussi d’une part Toulouse Métropole et d’autre part les services de l’Etat chargés de faire appliquer les règlementations protectrices de la santé publique et de l’environnement !!

A propos, notons le silence assourdissant de Toulouse Métropole à l’égard des associations de citoyens et à l’égard des citoyens eux-mêmes auxquels aucune information n’est donnée . C’est cela la transparence annoncée à grand renfort de communication..

Nous étions en droit d’attendre autre chose surtout après l’affaire du collecteur !!!

Pour toute information tel 0683670802 (Marie Graciet)

EAU SECOURS 31, LES AMIS DE LA TERRE

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Projection du film « Eau mon amour » mercredi 20 Octobre à 20h au Cratère

Le film « Eau, mon amour » réalisé par  Roberto Della Torre et Didier Labertrandie est projeté au Cratère, 95 grande rue Saint-Michel à Toulouse.

Vaut-il mieux confier la gestion d’un service public à un opérateur privé ou à une collectivité publique ?
Cette question s’est posée à Toulouse et sa métropole de 750 000 habitant-e-s au sujet des services de distribution de l’eau et de l’assainissement. Durant un an et demi, de juin 2017 à décembre 2018, la procédure d’harmonisation et d’unification de ces deux services a placé les 134 élu-e-s de la métropole toulousaine devant cette question éminemment politique…

Dès l’ouverture de cette procédure, nous avons suivi au plus près les militant-e-s de l’association « Eau Secours 31 » mobilisés pour défendre le principe d’une régie publique. L’association s’est alors donné deux axes d’actions principaux : sensibiliser le public le plus largement possible tout en s’efforçant de convaincre les élu-e-s auquel-les il incomberait, en dernier ressort, de trancher entre régie et délégation de service public (DSP).
Mais en décembre 2018, Véolia et Suez ont finalement raflé les deux marchés, en abattant au dernier moment la carte maîtresse du prix le plus bas. « Eau Secours 31 » y a opposé en vain le prix le plus juste tandis qu’une analyse plus fine des contrats a permis à ses militant-e-s de lever quelques loups.

En suivant au plus près cette nouvelle bataille de l’eau toulousaine, nous avons voulu montrer comment le pouvoir politique ouvre ou non un espace de dialogue et de débat, et facilite ou non le processus d’intégration des usagers, des associations et des représentants du personnel dans la gestion de services publics essentiels à la population. Mais aussi comment, en face de simples citoyens essaient de s’emparer d’un tel débat.

C’est à la lumière de cette interrogation que la société civile porte peu à peu un nouveau regard sur la gestion de l’eau et de l’assainissement. Cette évolution des mentalités s’est traduite de manière plus concrète ces dernières années par des retours en régie publique dans des villes telles que Paris, Nice, Montpellier, Nantes ou encore Rennes, Muret, Castres…

En nous focalisant sur l’exemple concret de la métropole toulousaine, s’est ainsi offerte à nos yeux l’occasion de suivre en direct et au plus près du terrain le déroulement et le développement de ce vaste débat autour de l’un des communs les plus vitaux pour l’humanité : l’eau.

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Pollution de l’Hers par des eaux usées

Le cours d’eau l’Hers a été la cible d’une importante pollution ce dimanche 10 Octobre 2021, en fin de journée au niveau du poste de relevage des Argoulets où transitent d’importantes quantités d’eaux usées. Ces eaux polluées se sont déversées dans l’Hers entraînant la mort de centaines de poissons. Cf article de la Dépêche du Midi

Des spécialistes en dépollution ont été déployés sur cette intervention.
Photo Dépêche du Midi

Les eaux usées circulent par gravité dans le réseau des égouts qui aboutit à l’usine de traitement de Ginestous. Dans les points bas, des pompes dites de relevages renvoient ces eaux dans un réseau plus élevé. Normalement des pompes de secours doivent prendre le relais en cas de panne. Eau Secours vas enquêter sur la cause de ce dysfonctionnement.

Rappelons qu’en juillet 2020, l’Hers avait subi une importante pollution sur une dizaine de kilomètres, due à 30 000 litres de gasoil provenant d’un dépôt de bus Tisséo situé avenue d’Atlanta.

L’Hers-Mort, à ne pas confondre avec l’Hers vif affluent de l’Ariège, va bien justifier son nom !

 

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Mégabassines

Un reportage de ReporTerre sur la bataille contre le « hold-up sur l’eau » de l’agriculture intensive :

https://reporterre.net/Megabassines-bataille-contre-le-hold-up-sur-l-eau-de-l-agriculture-intensive?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_hebdo

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Des eaux usées dans la Garonne, les déversements continuent …

Un nouvel article d’Actu Toulouse du 23 mars 2021, sur les rejets d’eaux usées suite à l’effondrement d’un collecteur.

Dimanche 21 mars 2021, une eau boueuse, à l'odeur suspecte, s'échapper dans la Garonne.

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-de-l-eau-marron-a-l-odeur-suspecte-rejetee-dans-la-garonne-les-explications_40427701.html

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